Mai 2023 :
Même si les différents ateliers se poursuivent, les inscriptions aux cours de français sont actuellement suspendues - Reprise courant septembre 2023
Darmanin ne fera pas sa loi !
Rassemblement
Samedi 29 avril à 10 h 30
Palais de Justice - Esplanade - Nîmes
Le nouveau projet de loi Asile et Immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des migrant·e·s.
L’attaque s’inscrit dans l’agenda global du gouvernement : chômage, retraites, logement, santé… le pouvoir veut casser les solidarités, et nous placer en concurrence les un·e·s avec les autres.
Après une manifestation le 25 mars 2023, un nouvel appel est lancé pour dire non aux violences policières, non à l'opération contre la population de Mayotte, non au projet de loi en entier ou en morceaux.
Soyons uni·e·s contre l’immigration jetable et l’exploitation des sans-papiers.
Rassemblement devant le CRA à Nîmes à 11 heures le samedi 17 décembre 2022
A l'occasion de la Journée Internationale des Migrant·e·s, près d'une trentaine d'organisations appellent à un rassemblement devant le Centre de Rétention, avenue Clément Ader à Nîmes Courbessac le samedi 17 décembre 2022 à 11 heures.
Il s'agit de dénoncer le projet de loi immigration de Darmanin, la double peine, les centres de rétention et la criminalisation de la solidarité.
Il s'agit également de demander la régularisation des Sans-Papiers, la liberté de circulation et l'égalité des droits.
Ils ont osé !
Depuis septembre 2019, une dizaine de familles se bat pour obtenir un titre de séjour et un logement.
En France depuis plusieurs années, les enfants étant scolarisés, travaillant sans être déclarés et/ou bénéficiant de promesses d’embauches, intégrées socialement, faisant du bénévolat : toutes les conditions étaient remplies pour enfin être régularisées.
En plein été, la Préfecture du Gard a pourtant rejeté les demandes et en outre a procédé à l’expulsion, aidée par la police, des logements que les familles occupaient rue Pierre Sémard à Nîmes, des logements qui aujourd’hui sont vides alors qu’il est si difficile de se loger à Nîmes.
Même rendu plus difficile, le combat continue et la mobilisation doit se poursuivre.
Mineurs isolés : la loi doit s'appliquer !
La loi française exige la mise à l’abri inconditionnelle des mineurs. Elle n’est pas appliquée par le Conseil Départemental qui en est responsable par la biais de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE). Conséquence : une vingtaine de mineurs isolés restent à la rue chaque soir à Nîmes, en errance, en danger.
A l'occasion d'un rassemblement à l'appel de plusieurs organisations, dont l'APTI, le 8 juin 2022 et qui a rassemblé près d'une centaine de personnes, une délégation a remis aux représentants du Conseil départemental du Gard une lettre de mise en demeure d'appliquer la loi quant à l'accueil et l'hébergement des jeunes mineurs non accompagnés (MNA).
Le département a indiqué ne contester ni la loi applicable, à laquelle la lettre fait référence, ni le constat fait par les associations quant à la situation locale. Toutefois, les associations n'ont pas obtenu la garantie que tout mineur ou se prétendant tel se présentant à l’ASE serait mis à l’abri sans délai, même si des solutions vont être recherchées.
Affaire à suivre.
UN LOGEMENT ET DES PAPIERS POUR LES FAMILLES
En septembre 2019 une dizaine de familles se sont installées dans des logements abandonnés rue Pierre Sémard à Nîmes.
L’objectif de cette action, soutenue par des associations, des organisations ou des citoyen·ne·s, était de fuir les dangers de la survie dans la rue et d’obtenir des papiers et un vrai logement.
Depuis, chaque famille a scolarisé ses enfants, poursuivi son intégration sociale, trouvé du travail ou obtenu une promesse d’embauche.
Aujourd’hui, un jugement a prononcé l’expulsion des familles, expulsion qui peut intervenir à tout moment.
Dans le même temps, les demandes de titre de séjour déposées à la Préfecture du Gard en octobre dernier n’ont toujours pas reçu de réponse.
Pourtant, pour permettre à ces familles d'obtenir une autonomie sociale et économique, il n’y a qu’une seule solution dans les mains de la Préfecture du Gard : leur accorder le droit au séjour.
Ces familles n'aspirent qu'à vivre, étudier et travailler ici et rien ne s’oppose à l’usage par la préfète du Gard de son pouvoir discrétionnaire pour régulariser la situation de ces familles qui ont vocation à rester ici et dont l’intégration est engagée : scolarité des enfants, travail, bénévolat, etc.
C'est pourquoi, toutes et tous, nous demandons :
Après presque trois ans de combat, d'espoir mais aussi d'inquiétude, la situation n'a pas évolué mais il faut rester vigilant et mobilisé.
La demande de prolongation du délai d'expulsion des familles de la rue Pierre Sémard qui se battent depuis deux ans pour leur régularisation et leur droit au logement a été rejetée par un jugement du 10 décembre.
Le sort de
ces familles est suspendu à la décision du propriétaire de les expulser et de l'accord de la préfecture pour recourir à la force publique, la même préfecture n'ayant donné, pour l'instant, aucune
suite aux demandes de régularisations déposées collectivement début octobre dernier.
Comment imaginer que près d'une cinquantaine de personnes, dont pour la moitié des enfants, soient jetés à la rue en cette période ?
Restons vigilants et prêts à nous mobiliser.
Les 21 et 22 septembre 2020, la Marche des Sans-Papiers, partie de Montpellier pour rejoindre Avignon et converger avec d'autres marches jusqu'à Paris le 17 octobre, a fait étape à Nîmes. Un
cortège d'une centaine de personnes a ainsi parcouru la ville le lundi en fin d'après-midi pour une soirée rue Pierre Sémard.
Le lendemain, avant un départ pour Avignon, un nouveau cortège a accompagné les marcheurs et les marcheuses en passant au Chemin Bas d'Avignon, au Mas de Mingue, au Centre de Rétention Administrative
puis au Pradha à Marguerittes.
Un parcours destiné à rappeler la nécessité d'une régularisation de tou·te·s les sans-papiers, de la fermeture des CRA et d'un logement pour tous et toutes.
La situation dans laquelle nous maintient la Préfecture n’est pas supportable. Pour la plupart, nous sommes arrivés en France depuis plusieurs années. Après avoir
franchi toutes les étapes de l’accueil, balisé par l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance) du Gard, en tant que mineurs non accompagnés, nous avons pu accéder à une formation professionnelle, apprendre un
métier. Dans ce cadre, nous avons rencontré des artisans, des chefs d’entreprise. Nous avons appris beaucoup auprès d’eux, mais nous avons su aussi leur montrer notre motivation et nos qualités
professionnelles.
Après l’apprentissage se dessine bien souvent la promesse d’une embauche. Nous avons des projets, nous voulons créer un foyer, quitter les hôtels et louer des appartements, nous voulons passer le
permis de conduire, pouvoir accomplir toutes les démarches administratives.
Cela n’est possible que si des titres de séjour nous sont délivrés. Au lieu de cela, nous allons d’APS (Autorisation provisoire de séjour) en récépissés, période d’incertitude s’étendant sur
plusieurs mois, voire des années.
Nous demandons au Préfet du Gard de nous délivrer des cartes de séjour d’au moins un an, sans restriction de travail, que celles-ci nous permettent de nous insérer complètement, d’oublier tout
ce que nous avons dû subir durant notre périple.
Nous croyons au bien-fondé de notre revendication et nous tenons à l’exposer à Monsieur le Préfet vendredi 3 juillet, à l’issue du rassemblement que nous organisons à 17 h 00, Avenue
Feuchères, devant la Préfecture du Gard.
Votre présence à ce rassemblement, votre soutien nous sont indispensables.
C’est sur huit sites de la ville de Nîmes (Préfecture, Conseil départemental, Centre de rétention administrative, Hôtel de Ville, etc.) qu’un collectif d’associations, dont l'APTI, avait appelé samedi 30 mai à des rassemblements respectant les consignes sanitaires pour interpeller les pouvoirs publics sur les conséquences de la crise sanitaire pour les étrangers et pour appeler à la régularisation des sans-papiers et au respect du droit au logement pour tous.
Vêtus de combinaisons blanches, porteurs de pancartes ou rebaptisant une place du nom de Cédric Herrou , les manifestants ont témoigné de leur solidarité avec les étrangers, particulièrement avec les familles, relogées dans un immeuble à Nîmes par les associations et qui attendent de la part de la Préfecture du Gard leur régularisation et leur relogement. La responsabilité du Conseil départemental a également été pointée dans sa politique en direction des mineurs non accompagnés, certains étant menacés d’être mis à la rue dans les jours à venir.
Relayant un appel national émanant de plus de 200 associations, les organisateurs nîmois (Ados Sans Frontières, Amnesty International Groupe de Nîmes, APTI, ATTAC Nîmes, DAL 30, EELV Languedoc Roussillon, Ensemble !, Fédération anarchiste, GA LAMI, Ligue des Droits de l'Homme, PCF, Réfugiés Bienvenue Nimes, RESF, Union locale CGT de Nîmes, Union Syndicale SOLIDAIRES 30) ont voulu témoigner que la crise sanitaire actuelle pouvait devenir une « bombe » sanitaire pour les populations étrangères et que les protéger c’était aussi protéger toute la société. Au Portugal, en Italie, des procédures de régularisations sont ou vont être mises en œuvre. En France, il est indispensable que ce type de mesures s’applique également et de façon inconditionnelle.
Ces exigences, hier de justice et d’égalité, sont aussi aujourd’hui d'impérieuses nécessités sanitaires hors desquelles tous les discours contre la propagation du coronavirus sont vains.
Les appels pour la régularisation des sans papiers se multiplient et l'APTI les soutient
Pétition pour la régularisation des sans papiers
Le 24 avril 2020, 90 organisations et 200 personnalités du monde cuturel, cultuel, universitaire, associatif et syndical ont signé cette lettre ouverte au président de la République.
Vous aussi vous pouvez signer ici
Un communiqué des Etats Généraux des Migrations
Les EGM appellent a la regularisation de toutes les personnes sans-papiers
et une lettre ouverte au Président de la République
Communiqué de la FASTI
La régularisation de tou-te-s les sans-papiers : c’est maintenant !
14 avril 2020
Depuis le début de l’épidémie de covid-19 la vie des personnes « retenues » est mise en danger alors que les perspectives de refoulement sont nulles, puisque, indépendamment de la légitimité des renvois, totalement contestable, leur réalisation est devenue impossible par suite même des ordres de confinement.
Nous appelons à la fermeture immédiate de tous les centres de rétention administrative et nous demandons que s’engage une réflexion afin de déterminer si leur réouverture après la fin de la présente crise est opportune, au regard des critiques multiples et largement argumentées, nationales et internationales, dont ils ne cessent de faire l’objet.
La pétition est là : https://fermez-les-cra.wesign.it/fr
Lettre au Préfet du Gard
Le 21 mars 2020, plus d’une vingtaine d’associations ou organisations ont envoyé une lettre ouverte à Monsieur le Préfet du Gard à propos des conséquences de la crise sanitaire actuelle pour les populations étrangères résidant sur notre territoire.
La liste des signataires est la suivante :
AAFV, ACAT Gard, Ados sans Frontière, AFPS Nîmes, AMI, Amitié France Algérie, APPEL, APTI, ATTAC Nîmes, CADTM, DAL 30, Ensemble ! Nîmes, France Insoumise Nîmes, Ligue des Droits de l'Homme Section du
Gard, Lutte Ouvrière, Nuit Debout Nîmes, OIP Groupe de Nîmes, Parti Communiste Français, Refugiés Bienvenue, RESF, Secours Catholique, UNIRS 30.